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Deux minutes pour rester informé : Volatilité des actions mondiales sur fond de craintes pour la croissance ; révision à la baisse du PIB de la zone euro


Que faut-il savoir ?

Les actions mondiales ont été victimes d'un nouvel accès de volatilité la semaine dernière, conséquence des inquiétudes suscitées par la faiblesse des données économiques américaines et de la légère désaffection des investisseurs à l'égard du secteur technologique, pourtant leader jusque-là sur le marché. Les enquêtes menées tant par S&P que par l'Institute for Supply Management ont montré que la contraction de l'activité manufacturière américaine s’était poursuivie au mois d'août. L'indice S&P 500 a cédé 2,1 % et le Nasdaq, essentiellement composé de valeurs technologiques, a chuté de 3,3 % mardi, même si ces indices restent en hausse de 16 % et 15 % respectivement depuis le début de l'année. Bien qu'ils aient également reculé, les indices asiatiques et européens se maintiennent en territoire positif depuis le début de l'année.[1] 


[1]FactSet, données au 5 septembre 2024. En dollars US


Dans le monde

Le PIB de la zone euro a progressé de 0,2 % en rythme trimestriel au deuxième trimestre (T2), un chiffre révisé à la baisse par rapport à l'estimation précédente de 0,3 % et qui fait suite à une hausse de 0,3 % au T1. Parallèlement, l'activité a progressé dans la zone euro pour le sixième mois consécutif en août, la France, qui accueillait les Jeux olympiques 2024, ayant apporté un soutien majeur. L'indice composite des directeurs d'achat du HCOB, qui comprend à la fois le secteur manufacturier et celui des services, est passé de 50,2 en juillet à 51 en août, un chiffre légèrement revu à la baisse par rapport à l'estimation précédente de 51,2. Une valeur supérieure à 50 est signe de croissance.

Le chiffre à la une : 4,25 %

Conformément aux attentes du marché, la Banque du Canada (BoC) a abaissé ses taux d'intérêt de 25 points de base, sa troisième baisse consécutive, ramenant ainsi son taux directeur à 4,25 %. Selon le gouverneur de la BoC, Tiff Macklem, il est « légitime de s'attendre à de nouvelles baisses » du taux directeur si l'inflation continue de baisser. Cet ajustement intervient dans un contexte économique difficile, marqué notamment par une hausse du chômage et des coûts du logement élevés. AXA IM prévoit deux nouvelles baisses de taux, portant le taux directeur à 3,75 % d'ici à la fin de l'année 2024, puis un ralentissement du rythme des baisses en 2025.

Le bon mot

Démondialisation : abandon de l'interdépendance entre les nations, marqué par une réduction des flux transfrontaliers d'échanges commerciaux, de technologies et d'investissements. La pandémie de coronavirus est soupçonnée d'avoir interrompu le processus de mondialisation en limitant la circulation des biens et des personnes et en rendant les pays plus dépendants (et plus protecteurs) de leurs propres capacités. Certains commentateurs ont mis en évidence les vents contraires qui soufflent actuellement sur la mondialisation, dont la distribution des échanges, la sécurité nationale, la sécurité économique, la politique industrielle et le changement climatique.

À venir

Lundi seront publiés l'estimation définitive de la croissance du PIB japonais au T2 et les derniers chiffres de l'inflation en Chine. Les chiffres de l'emploi au Royaume-Uni pour le mois de juillet sont attendus mardi, suivis mercredi des chiffres du PIB britannique pour le même mois de juillet. Le même jour seront communiqués les derniers chiffres de l'inflation aux États-Unis. Jeudi, les marchés suivront de près la réunion des responsables politiques de la Banque centrale européenne qui statueront sur les taux d'intérêt. Enfin, les chiffres de l'inflation en France seront annoncés vendredi.

    Avertissement de risque

    La valeur des investissements, et les revenus qu'ils génèrent, peuvent aussi bien baisser qu'augmenter et les investisseurs peuvent ne pas récupérer le montant initialement investi.

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