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Aperçu macro-économique des marchés
(mars - prochaine màj : début mai)
- Les marchés ont connu un accès de volatilité en mars sur fond d’intensification de la guerre commerciale, les États-Unis menaçant d’appliquer de nouveaux droits de douane, ce qui a déclenché des mesures de représailles, sans oublier que le président américain Donald Trump a refusé d’exclure la possibilité d’une récession.
- L'Organisation de coopération et de développement économiques anticipe désormais une croissance de l'économie mondiale de 3,1 % cette année et de 3,0 % en 2026. Ces taux sont inférieurs aux prévisions précédentes, à savoir une croissance de 3,3 % pour les deux années et de 3,2 % en 2024. Pour sa part, AXA IM table sur une croissance mondiale de 3,2 % en 2025 et de 2,9 % en 2026.
- Aux États-Unis, la baisse du taux d'inflation annuel a été plus marquée que prévu, passant de 3 % en janvier à 2,8 % en février. Ces chiffres ont été bien accueillis par les marchés, sur fond de préoccupations quant à l'impact inflationniste potentiel des droits de douane imposés par le nouveau gouvernement américain. L’inflation sous-jacente, qui exclut les prix plus volatils des produits alimentaires et de l’énergie, est passée de 3,3 à 3,1 %, son plus bas niveau depuis quatre ans.
- La croissance du PIB américain au quatrième trimestre (T4) a été revue à la hausse, passant de 2,3 à 2,4 %, contre 3,1 % au T3.
- Lors de sa dernière réunion de politique monétaire, la Réserve fédérale (Fed) a révisé ses perspectives de croissance et d'inflation, tout en maintenant ses taux d'intérêt à 4,25-4,50 %. Elle table désormais sur une croissance économique américaine de 1,7 % cette année, contre 2,1 % précédemment, et sur une hausse de l'inflation à 2,7 %, contre 2,5 % précédemment. À notre avis, la Fed va reporter ses baisses de taux à la fin de l’année 2025, avant de les ramener à 3,50 % sur plusieurs trimestres successifs en 2026.
- La Banque centrale européenne (BCE) a abaissé son taux directeur de 25 points de base (pb), ramenant le coût de l’emprunt à 2,50 %.
- Le taux d'inflation annuel de la zone euro est tombé à 2,3 % en février, contre 2,5 % en janvier, un taux inférieur à l'estimation initiale de 2,4 %. Parallèlement, l'inflation sous-jacente, qui exclut les prix plus volatils des produits alimentaires, de l'énergie, de l'alcool et du tabac, s'est légèrement repliée à 2,6 %, contre 2,7 % précédemment.
- L’Allemagne a opéré un changement historique dans sa politique budgétaire, prévoyant de créer un fonds d’infrastructure de 500 milliards d’euros pour la décennie à venir et de supprimer les dépenses militaires de ses règles budgétaires. À cela s’est ajoutée une facilité de 150 milliards d’euros de fonds européens pour la défense à l’échelle de l’Union européenne (UE).
- La Chine a annoncé son objectif de PIB pour 2025 fixé à « environ 5 % », comme en 2024, ainsi que de nouvelles mesures de relance visant en partie à soutenir la consommation. De nombreux économistes jugent toutefois cet objectif de croissance de 5 % ambitieux compte tenu des droits de douane supplémentaires imposés par les États-Unis et de la faiblesse persistante de l'économie intérieure du pays. AXA IM table sur une croissance de 4,5 % cette année, malgré l'intensification des mesures de relance.
- L'économie japonaise a progressé de 2,2 % en glissement annuel au T4, en deçà des 2,8 % initialement annoncés, mais marquant néanmoins une amélioration par rapport aux 1,4 % enregistrés au T3. Il s'agit là du troisième trimestre consécutif d'expansion dans le pays, porté par un rebond des dépenses d'investissement.
- Lors de sa réunion de mars, la Banque du Japon a laissé ses taux d’intérêt inchangés à 0,50 %.
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